Deux journalistes instigateurs d’investigations intrigantes et de prestige international se sont penchés (mais pas trop quand même, ils pensent à leur dos) sur le dernier scandale tonitruant de la CCInex qui laisse de nombreuses victimes de trauma intellectuel sur le bord du carreau…
Il est temps de reprendre les sabots et la plume, direction Cannes, cette fois pour le festival de vidéo, nous ne nous laisserons pas berner
Cannes, 1er avril 2017, 12h23, avenue d’Antibes, pâtisserie Pelé, entrée du magasin. Abasourdis et frappés de voir que le magasin n’existait plus, Julien et moi, attendant les fameuses « stars » du festival de Cannes, voulions acheter un petit en-cas, car ces célébrités se faisaient désirer : depuis les 3 jours que nous étions dans la ville, nous n’avions tout bonnement rien vu !
Ce fût alors, que dans un mouvement de stupéfaction générale, nous ouïmes de manière auditive une folle rumeur : un drame dans le domaine de la vidéo s’était produit.
Sans une ni deux, nous prîmes nos clips et nos claps et décampâmes en investigation.
Si ce que nous entendons avec @2cannes2015 est vrai, c'est de retombées interministérielles dont nous parlons. Rentrons enquêter.
Tout avait pourtant si bien commencé le 17 mars avec l’introduction tant attendue, virile voire véloce sans pour autant privée de passion, d’une bande annonce.
S’il l’eut pu, le doute aurait dû nous saisir à la minute, avec une noisette de beurre, car deux versions du clip avaient été introduites, différentes et similaires à la fois. Les questions d’un public bloggeur et sensibilisé au journalisme d’investigation, de fond et de qualité, sous lequel nous croulons aujourd’hui, auraient dû fuser. Mais nous étions déjà tous dans les étoiles, et nous sommes laissé asperger de poudre Ozieux.
C’est ainsi sûre de son acabit de trublion malin que la CCInex récidive la semaine suivante et poste une interview exhaustive, de quelques membres du fameux tournage de la vidéo promotionnée, confondante de vérité. Le poisson emprunt de force fierté et féru de fastueux feuilletons (ndlr : vous) est ferré …
Sans besoin d’autres mots clef, la vérité s’impose rapidement à nos yeux, leur site web, premier résultat de la recherche, déclarant : « nous avons d’ailleurs récemment réussi à réaliser une fresque historique d’une durée de 0,28 secondes, et d’une qualité remarquable ».
CQFD
Fier d'affirmer qu'après enquête fouillée (aidé de ce flair qui fait ma force) j'ai finalement remis la main sur mon mot de passe. #pro 😎